[Exilée] Veiga Von Cartheys

Un cri ,,, Un bruit de porte qui se casse,,,, des bruits de pas qui s'approchent de la vielle chambre poussièreuse,,,, un trait de lumière se dessine sur le sol dans la pièce non éclairée,,, et l'autre qui hurle de sa voix grave :

« Veiga!! Sale gamine t'es ou hein?! Ça va être ta fête! »

Une fois de plus cachée sous son lit, la petite fille apeurée par son père n'ose sortir de sa cachette. L'homme était ce soir la plus « toc toc » que d'habitude. Les assiettes en porcelaines offerte par tante Berte ne firent pas long feux. On entendait le bruit de vaisselle brisée du haut des escaliers. Veiga sortit alors de sa cachette ce soir là...
Elle vu sa mère se prendre l'assiette sur le crâne, se retenant de pleurer, sa peine s'arrêta net quand elle entendit maman en redemander en s'excusant, pauvre Veiga... sa colère fut si grande qu'elle sécha sa dernière larme et s'endormit des idées noires plein la tête.

Le lendemain matin, notre jolie petite fille se réveilla, le souvenir de la veille encore bien encrée dans sa mémoire, Sa mère était partie voir son amant dans la maison voisine avec qui elle s'envoyait en l'air trois fois par semaine dans les semaines les plus calmes et plus si le monsieur était disponible, laissant sa fille seule comme à son habitude. Son père était partie travailler et il rentrerait surement après être passé boire environs une dizaine de verres dans un hôtel non loin de son travail comme chaque soir en charmante compagnie. Veiga était bien décidée ce soir là à ne pas se cacher. Par mesure de précautions, elle monta au grenier pour y prendre les vieux couteaux tout neuf des grandes occasions offerts par Tante Berte ainsi qu'un petit sachet de clous qui servaient à réparer ses vieux jouets en bois, chose qui n'était jamais arrivé. C'était la première qu'elle envisageait de se défendre.

Quand l'horloge annonça l'heure du dîner, Veiga ne refusa pas de manger à table ce soir là. Elle s'installa avec aisance, les cheveux bien coiffés, les mains toutes propres, elle afficha sont plus beau sourire et fit bien attention de ne pas poser ses coudes sur la table. Son père continua de boire et commença à grogner dans sa barbe sale et mal taillée. Sa mère n'arrêtait pas de faire du bruit en commençant avec sa cuillère dans l'assiette, puis avec sa bouche, puis avec son verre, puis avec ses pieds, puis voyant que le père ne réagissait pas elle s'écrit !:
« Depuis quand la morveuse mange avec nous! Hein? »

Enragée, peinée, la petite Veiga se leva de table, son père se leva aussi du coup, bouteille de verre en main, hurlant pour prendre la gamine par les cheveux et lui faire ce que personnes n'a envie de savoir. Il brisa la bouteille de verre contre le mur pour en garder seulement le manche tranchant. L'enfant se cacha dans l'ombre de la porte du couloir ... écoutant dans un silence profond le bruit des morceaux de verres s'éclater sous les pas lourds de son père. Elle plaça alors quelques clous à terre. La pièce n'étant jamais éclairée, l'ivrogne hurla de douleur quand son gros pied entra en contact avec les jolies petits clous. Mais sans avoir le temps de terminer son cris, l'indigne et violent barbu subi alors le couteau des grandes occasions offert par la tante Berte dans la poitrine et mourut sous le lit avec pour dernière vision le regard de sa fille, sa main se déplia et la bouteille tranchantes qui n'avait servi à rien roula sur quelques centimètres. La mère monta avec une casserole chaude en main, hurlant qu'elle aller la tuer, sans même savoir ce qu'il c'était passé, ça aussi Veiga n'avait pas appréciée. Elle attendit que sa mère monte les escaliers qui menaient à la chambre pour la pousser avec violence du haut de ces derniers, la femme tomba de tout son poids et sa casserole brûlante s'encastra avec violence sur le crâne de cette « ravissante » maman. Veiga prit quelques affaires, le peu d'argent qu'elle pouvait bien trouver et elle se sauva de part les herbes hautes qui entouraient sa vieille et sordide maison. Laissant ses deux parents dans le lit de sang qu'ils avaient mérités. Elle s'éleva toute seule comme elle savait le faire durant quelques années puis elle fit la connaissance d'un mercenaire qui lui apprit les arts martiaux, la danse, la conversation, la finance et autres durant toute son adolescence cet homme fût sont mentor. Elle l'a aimé comme un père. L'homme était malheureusement très âgé et il mourut à l'âge de quatre vingts cinq ans d'une rupture d'anévrisme en mangeant sa tartine du matin. La tête dans le bol, plouf! Veiga eu beaucoup de mal à encaisser le choc.

Aujourd'hui, bien des années plus tard elle arrive sur Nexus. Secrètement elle attend beaucoup de l'arrivé des autres Exilés sur Nexus pour se faire des amis soudés, une bande, une famille, des mercenaires pourquoi pas? Des gens qui pourraient combler son manque affectif. Se sentir aimé. Elle est arrivé sur Nexus avec son ex petit ami, un de ces rares hommes d'affaires qui ont investis sur la construction de certains quartiers sur Nexus. Le couple a subi une mise a jour depuis et n'est plus. Elle enchaine du coup les petites relations sans grand intérêt, se faisant courtiser sans relâchement par toutes sorte d'homme avec qui elle ne fera rien. Elle ne croit plus vraiment en l'amour même si au fond elle espère qu'un jour cela lui tombe dessus. Madame à des ambitions... Lesquels? Elle se garde bien de les dires... ce qui est sur c'est que son destin n'a pas fini de surprendre.